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Les radars à double sens
Très présents dans l'actualité automobile, les nouveaux radars à double sens font l'objet de nombreux commentaires dans les différents médias. Depuis le 14 septembre, 111 appareils répartis dans 18 départements ont été mis en service sur les routes de France. Depuis le mois de juin, les appareils étaient installés et opérationnels, mais en phase de tests et aucune contravention n'était envoyée. Désormais, ils flashent les contrevenants qui devront s'acquitter du montant de l'amende.
Comment ça marche ?
Ces équipements de nouvelle génération sont équipés de deux caméras là où les « anciens » n'en avaient qu'une. Grâce à cela, ils sont en mesure d'effectuer des contrôles de vitesse pour les véhicules présents sur les deux voies de circulation en sens opposé. L'une des caméras va contrôler les véhicules après son passage et donc prendre une photo de la plaque d'immatriculation arrière. L'autre contrôlera les véhicules circulant en sens inverse, et prendra donc une photo de la plaque avant. Ces nouveaux dispositifs sont donc capables de repérer les contrevenants dans les deux sens, y compris ceux qui sont en situation de dépassement, ce qui là aussi est une nouveauté. Les appareils installés ont été homologués par le Laboratoire National de métrologie et d'Essais (LNE).
Comment sont choisies les implantations ?
Dix-huit départements ont été retenus pour accueillir ces radars, l'ouest et le sud ayant été clairement privilégiés. L'ouest et le sud sont à égalité avec six départements concernés chacun. Six installations sont recensées en Charente-Maritime, huit en Gironde, six en Ille-et-Vilaine, huit en Loire Atlantique, sept dans le Morbihan et douze en Vendée. Pour le sud, il y en a cinq en Ardèche, deux dans les Bouches-du-Rhône, sept dans le Gard, sept en Haute-Garonne, trois dans l'Hérault et deux dans le Var. Le nord et l'est sont également à égalité avec douze appareils dans l'Oise, trois dans le Pas-de-Calais et un en Seine-Maritime. Pour l'est, neuf sont situés dans l'Ain, sept en Isère et deux en Haute-Savoie. En région parisienne, seuls quatre appareils sont situés en Seine-et-Marne. Les routes nationales et départementales à double sens de circulation avec la même limitation dans les deux sens et sans glissière de sécurité centrale ont été privilégiées.
Ce n'est qu'un début !
D'ici la fin de l'année, le nombre d'appareils équipés de ce dispositif sera porté à 200. En 2016, 300 de plus seront déployés. Etant donné le coût moyen d'installation de 15000 euros, nul doute que la répartition des futurs dispositifs sera observée à la loupe et fera encore la une de l'actualité automobile dans les mois à venir.